Maria Elena Marquès |
Sur le thème des Cow-Boys et des Indiens, largement rebattu depuis la nuit des temps (après 1492 cependant), la fessée a alimenté et continue d'alimenter les divers scénarios proposés aux réalisateurs d'Hollywood. Je ne me rappelle plus cependant vous avoir proposé dans "Le Monde de la fessée" la magnifique correction infligée par Clark Gable à Maria Elena Marquez en 1951 lors du film "Au-delà du Missouri".Dans le grand Ouest américain et aussi ailleurs, les femmes étaient considérées comme de grands enfants et le sort qui leur était réservé quand elles dépassaient les bornes ressemblait à l'éducation qu'on donnait à l'époque aux plus petits. Il arrivait souvent qu'elles soient fessées en bonne et due forme, dans la position disciplinaire la plus connue et la plus spectaculaire. C'est donc allongée sur les genoux ou plutôt sur les cuisses de leurs partenaires et néanmoins correcteurs qu'elles recevait la fessée et aucune ne s'en est offusquée, bien au contraire. On retrouve dans la littérature ancienne des scènes de corrections maritales et magistrales infligées à de grandes femmes et le mélange détonnant d'une sanction réservée plutôt aux enfants et administrée aux plus grandes contribue à l'érotisation d'un acte d'amour-punitif. William A. Wellman en reproduisant la scène confortait les nombreux cinéphiles amoureux fous de la fessée dans leur certitude de spanko. Il n'existe pas meilleur exutoire pour nos compagnes qu'une bonne fessée afin d'exorciser leurs vieux démons... Maria Elena Marquez en fait l'expérience cuisante pour avoir voulu quitter l'homme à qui elle semblait promise.
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