La belle Sean Young ne se doutait pas en entamant une carrière de comédienne qu'elle aurait à tourner une telle scène. Pensez donc, se retrouver sur les genoux de Patrick Bergin, bien assis sur le lit et y recevoir une fessée sévère, apparemment non simulée ne devait pas faire partie de son contrat de départ. Mais le cinéma a des exigences que même une artiste comme elle, belle et désirable ne peut contourner. "Love crimes" tourné en 1992 fait la part belle au charme de l'américaine qui apparaît dénudée dans des scènes émoustillantes. On eut aimé que le réalisateur aille beaucoup plus loin dans l'ordonnancement de cette scène. Qu'il exige par exemple un retroussage de la robe. C'eut été un grand pas de franchi dans la réalisation d'un fantasme partagé par bon nombre d'adeptes de la fessée, surtout au cinéma. Mais il faut croire que la morale avait alors des raisons que la raison justement ignore pour freiner l'ardeur de Lizzie Borden et décevoir une grande majorité de cinéphiles avertis.
Silence... on tourne ! Depuis le premier film des frères Lumière, la fessée a enrichi le patrimoine cinématographique des réalisateurs. Fort en émotions, cet acte qui se veut punitif au départ peut prendre une connotation érotique et servir d'exutoire entre adultes consentants. De John Ford aux frères Cohen en passant par les scénaristes de tous les pays du monde, la tentation d'exposer sur l'écran blanc de nos fantasmes cet acte majeur d'amour a souvent titillé les plus grands partenaires du cinéma populaire, érotique ou X. Je vous propose de revisiter quelques-unes des fessées les plus fameuses tournées au grand vent de l'histoire du cinéma. Silence... on fesse !
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