C'est une fessée joyeuse comme les Allemands savent en donner dans leurs films (dans l'intimité, je ne suis pas allé voir). Joyeuse et claquante, assez longue pour satisfaire la curiosité des cinéphiles. Jutta Dorn l'avait bien cherché il faut l'avouer mais la scénario ne prévoyait pas une autre action que cette altercation entre les deux jeunes femmes, condamnées à des travaux d'intérêt général et le Maître des lieux au désir grivois. Gipfelglück Dirndlrock distrayait les spectateurs, avides d'images sensuelles et de corps dénudés au grand air de la Bavière. Egalement titré "Dormitory Girls" aux Usa, ce film érotique restait dans le ton des années de libération sexuelle et de grande liberté, à jamais retrouvée. Et la fessée occupait déjà une place importante dans l'esprit des gens bien intentionnés.
Silence... on tourne ! Depuis le premier film des frères Lumière, la fessée a enrichi le patrimoine cinématographique des réalisateurs. Fort en émotions, cet acte qui se veut punitif au départ peut prendre une connotation érotique et servir d'exutoire entre adultes consentants. De John Ford aux frères Cohen en passant par les scénaristes de tous les pays du monde, la tentation d'exposer sur l'écran blanc de nos fantasmes cet acte majeur d'amour a souvent titillé les plus grands partenaires du cinéma populaire, érotique ou X. Je vous propose de revisiter quelques-unes des fessées les plus fameuses tournées au grand vent de l'histoire du cinéma. Silence... on fesse !
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Je ne savais pas que "fesseur" était un métier dangereux. J'aime beaucoup l'idée du seau d'eau.
RépondreSupprimerUn seau d'eau pour un sado, tout ce qu'il y a de plus normal, non ?
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