Silence... on tourne ! Depuis le premier film des frères Lumière, la fessée a enrichi le patrimoine cinématographique des réalisateurs. Fort en émotions, cet acte qui se veut punitif au départ peut prendre une connotation érotique et servir d'exutoire entre adultes consentants. De John Ford aux frères Cohen en passant par les scénaristes de tous les pays du monde, la tentation d'exposer sur l'écran blanc de nos fantasmes cet acte majeur d'amour a souvent titillé les plus grands partenaires du cinéma populaire, érotique ou X. Je vous propose de revisiter quelques-unes des fessées les plus fameuses tournées au grand vent de l'histoire du cinéma. Silence... on fesse !

mardi 17 mai 2011

June Bride (1948)

Betty Lynn
Betty Lynn : la jeune femme sortait à peine de l'adolescence (21 ans) quand elle fut victime d'une fessée punitive sur les genoux de Robert Taylor dans June Bride. Scène classique d'un cinéma d'Outre-Atlantique maniant la morale et la discipline, y compris dans les relations familiales intimes, entre un père d'écran et sa fille éphémère. Scène ordinaire d'un pays où la fessée vivait dans les gènes de ces immigrants venus d'Europe et particulièrement d'Angleterre. Il ne fait aucun doute que le fantasme de millions de citoyens, amateur de cinéma et surpris par la permanence sur l'écran d'un acte par ailleurs combattu par les défenseurs des droits de l'homme, a été amplement alimenté. Peut-il par ailleurs être le déclencheur d'une passion dévorante chez certains amateurs ? Je le pense vraiment, prenant mon expérience à témoin quand mon regard d'enfant s'étonnait d'assister à la punition de femmes déjà adultes, par une sanction réservée aux plus petits.


lundi 16 mai 2011

Stagecoach kid (1949)

Jeff Donnell
Derrière ce garçon manqué après lequel galope Tim Holt se cache en réalité Jeff Donnell, une des plus jolies actrices américaines de l'immédiat après-guerre, douée pour la comédie. Stagecoach kid qui abrite cette scène classique pour les esthètes mais toujours agréable à visionner est un des innombrables westerns où les bons sentiments se mélangent avec un zeste d'érotisme voulu par le réalisateur. La fessée est bien filmée qui punit la désobéissance de la demoiselle pour laquelle Tim Holt se démène afin qu'elle puisse acquérir les bonnes habitudes d'une cow-girl. Las pour elle, Jessie n'en fait qu'à sa tête et on sait dès le début du film qu'elle ne va pas échapper à la sanction suprême, une fessée administrée sur le fond de son pantalon incrusté de la poussière tenace et épaisse du Far-West. 

samedi 14 mai 2011

La fessée (1976)

Je ne me souviens plus si je vous avais proposé cette séquence dans "Le Monde de la Fessée" hélas défunt, par la faute de Blogger. Elle fait partie intégrante du film de Claude Bernard Aubert et ne dépare pas l'ensemble. Combien sommes-nous à avoir eu la tentation en découvrant sur notre pare-brise un papillon bien malvenu, de dénicher l'aubergine responsable de cet acte, la sermonner sur le champ et lui flanquer une magistrale fessée en guise de hors d'oeuvre punitif ? L'ostracisme constaté envers ces "charmantes dames" relève il est vrai d'une vraie colère manifestée contre le zèle qu'elles manifestent à longueur de journée. Il y a bien longtemps que j'ai renoncé à essayer de discuter avec elles sur le bien fondé d'une amende douce et je regrette parfois de ne pas oser les menacer de la sanction enfantine... Qui sait combien de réponses favorables aurais-je obtenues, signe que par les temps qui courent, un brin d'autorité ne fait pas parfois de mal, bien au contraire. Pour revenir à la fessée reçue par Marie Christine Sireix, elle titille l'esprit autant que le corps, la charmante demoiselle possédant un physique remarquable et des rondeurs bien placées. Ce qui n'est pas le cas bien souvent de ces demoiselles vêtues d'un costume affreux sur le trottoir du travail.

Wagon train (1960)

Susan Oliver
Mesdames, un conseil... Si vous avez envie de manifester votre désarroi pendant une fessée, de trépigner, crier, pleurer, ne vous freinez pas. Faites comme Susan Oliver dans l'épisode de Wagon Train "The Maggie Hamilton story". Elle reçoit une punition méritée, que dis-je une fessée, couchée sur les genoux de
Flint McCullough, l'homme que ses parents ont payé pour la rechercher. La jeune fille avait fugué et menacé son chercheur d'un pistolet hélas sans munition. Alors, la sanction est tombée, juste mais sévère. Maggie s'est retrouvée à plat ventre sur les cuisses de celui qu'elle avait voulu trucider. Sa robe a été relevée et son pantalon long (ancêtre de la petite culotte) enserrant ses belles petites fesses ne l'a pas protégée des claques qui tombaient, rudes et fréquentes. Elle a pleuré, gigoté mais a fini par accepter son sort. La fessée possède des vertus que les vertus ignorent. Pas vrai ?

vendredi 13 mai 2011

Les tourments de Blogger

La plate-forme Blogger semble vivre des jours difficiles avec des coupures intempestives et des radiations de site à n'en plus finir. Aujourd'hui, l'accès au serveur s'est révélé impossible et je viens de constater la disparition de mes deux sujet postés hier après-midi : La fessée n° 4 et  Wagon Train. Bien sûr, je n'en finis pas de demander des explications par mail sans jamais obtenir de réponse. La situation de quasi-monopole de la plate-forme américaine ne peut tout justifier et je trouve le procédé d'une impolitesse totale. Il y a des claques qui se perdent et pour un blog comme le mien je dirais même des fessées. Pas vrai ?

mercredi 11 mai 2011

Rawhide (1960)

Roxane Berard
J'avoue avoir un faible pour ces scènes d'un autre temps, filmées souvent lors des séries américaines au début des années soixante. Les réalisateurs mettaient en pratique les préceptes apprises dans les écoles de cinéma, à savoir attirer le cinéphile en lui proposant des séquences amusantes et mieux, affriolantes. La fessée prenait toute sa place, le plus souvent administrée à de grandes jeunes femmes, pour mieux souligner combien celles-ci étaient traitées comme des gamines dans l'Ouest américain. Et peut importe la raison de ces fessées infligées dans les règles de l'art, la victime allongée sur les genoux de celui qui lève la main pour mieux claquer les fessiers. Roxane Bérard était plus connue à Hollywood que dans sa Belgique natale, mais la fessée qu'elle encaissa d'Eric Fleming paraissait authentique, c'est le moins que l'on puisse affirmer. Dans cet épisode de Rawhide titré "Incident of last chance" effectuait ses débuts sur l'écran un jeune acteur du nom de Clint Eastwood.



mardi 10 mai 2011

Gipfelglück Dirndlrock (1972)

C'est une fessée joyeuse comme les Allemands savent en donner dans leurs films (dans l'intimité, je ne suis pas allé voir). Joyeuse et claquante, assez longue pour satisfaire la curiosité des cinéphiles. Jutta Dorn l'avait bien cherché il faut l'avouer mais la scénario ne prévoyait pas une autre action que cette altercation entre les deux jeunes femmes, condamnées à des travaux d'intérêt général et le Maître des lieux au désir grivois. Gipfelglück Dirndlrock distrayait les spectateurs, avides d'images sensuelles et de corps dénudés au grand air de la Bavière. Egalement titré "Dormitory Girls" aux Usa, ce film érotique restait dans le ton des années de libération sexuelle et de grande liberté, à jamais retrouvée. Et la fessée occupait déjà une place importante dans l'esprit des gens bien intentionnés.

lundi 9 mai 2011

La fessée (1976)

"Quand Jules est au violon et Léon au baston" le spectacle est garanti. Bécaud avant l'heure avait vu juste et le fameux Léon continue son oeuvre rémunérée (on ne m'a jamais payé moi pour donner la fessée). C'est la boulangère (Madame Huguette) cette fois qui en prend plein les miches et ne s'en plaint surtout pas. On remarquera au passage qu'elle est bien outillée du côté pile, avec ce qu'il faut d'ampleur pour donner à son fessier l'envie de le claquer sévèrement.  La scène amusante prend un aspect particulier si on regarde attentivement la couleur des fesses à la fin de la correction. Elles présentent une coloration toute mignonne qui en dit long sur l'authenticité des plamussades administrées par le père Léon.

More than a secretary (1936)

Dorothea Kent
Quand une fille de 36 ans donne la fessée à une autre de 20 ans avec comme témoin l'homme dont elles se disputent les faveurs, l'écran prend tout à coup une dimension originale, surtout pour nous les hommes toujours emballés par la fessée entre deux jeunes femmes. Jean Arthur et Dorothéa Kent campent ces deux amies pour qui l'amour doit être écrit avec un grand A sur fond d'histoire romanesque. "More Than a Secretary" arrivait en 1936 dans un Hollywood tout entier tourné vers la réalisation de comédies quelque peu libertines et ne voulait pas croire un seul instant à la grande tourmente qui s'annonçait.

Alors, les Américains ont beaucoup apprécié le film dans l'anonymat des salles obscures. Et avec eux, les Européens quand ils découvrirent à leur tour combien ce genre de petite scène pouvait embellir une après-midi de cinéma et donner peut-être des idées d'amusement sévère quand le ton monte et les rires se figent dans l'intimité des couples.

dimanche 8 mai 2011

La dame de la frontière (1945)

Yvonne de Carlo
Pour bien comprendre le dialogue qui s'instaure à la fin du film, entre Rod Cameron en train de donner la fessée à Yvonne de Carlo et sa petite fille, il faut prendre le temps de visionner le film en son entier, ce que ne font pas généralement les amateurs pour commenter la scène :

"Papa, tu donnes la fessée à maman ?"

"Oui, c'est ce que je fais"


"Ça veut dire que tu l'aimes ?"

"J'essaie de le lui faire comprendre depuis tout à l'heure..."

Si vous n'avez pas assisté quelques minutes auparavant à la fessée de la petite fille punie par son père et surprise par les explications de Rod Cameron à son encontre : "je te donne la fessée pour ta bêtise et parce que je t'aime", alors vous aurez dû mal à saisir le raisonnement de Beverly Sue Simmons du haut de ses huit ans. "La Taverne du Cheval Rouge" (autre titre "La dame de la frontière" ), western tourné en 1945 dans les magnifiques décors naturels des Rocheuses américaines ne déroge pas à la règle des bons sentiments d'un pays qui sortait à peine de la guerre. Le thème de la mégère apprivoisée, bien menée par une superbe Yvonne de Carlo, resplendissante à l'aube de ses 23 printemps dans le rôle de Lorena Dumont, tenancière de bar qui s'éprend d'un fugitif accusé injustement de meurtre est là encore employé pour mener l'action du film. Et la fessée finale, spectaculaire est assez longue pour procurer un frisson bien particulier chez les passionnés  et demeure une des plus belles séquences du cinéma populaire.


samedi 7 mai 2011

Au-delà du Missouri (1951)

Maria Elena Marquès
Sur le thème des Cow-Boys et des Indiens, largement rebattu depuis la nuit des temps (après 1492 cependant), la fessée a alimenté et continue d'alimenter les divers scénarios proposés aux réalisateurs d'Hollywood. Je ne me rappelle plus cependant vous avoir proposé dans "Le Monde de la fessée" la magnifique correction infligée par Clark Gable à Maria Elena Marquez en 1951 lors du film "Au-delà du Missouri".Dans le grand Ouest américain et aussi ailleurs, les femmes étaient considérées comme de grands enfants et le sort qui leur était réservé quand elles dépassaient les bornes ressemblait à l'éducation qu'on donnait à l'époque aux plus petits. Il arrivait souvent qu'elles soient fessées en bonne et due forme, dans la position disciplinaire la plus connue et la plus spectaculaire. C'est donc allongée sur les genoux ou plutôt sur les cuisses de leurs partenaires et néanmoins correcteurs qu'elles recevait la fessée et aucune ne s'en est offusquée, bien au contraire. On retrouve dans la littérature ancienne des scènes de corrections maritales et magistrales infligées à de grandes femmes et le mélange détonnant d'une sanction réservée plutôt aux enfants et administrée aux plus grandes contribue à l'érotisation d'un acte d'amour-punitif. William A. Wellman en reproduisant la scène confortait les nombreux cinéphiles amoureux fous de la fessée dans leur certitude de spanko. Il n'existe pas meilleur exutoire pour nos compagnes qu'une bonne fessée afin d'exorciser leurs vieux démons... Maria Elena Marquez en fait l'expérience cuisante pour avoir voulu quitter l'homme à qui elle  semblait promise.